Le Musée des Arts décoratifs de Namur, abrité dans l'hôtel particulier de Groesbeeck-de Croix, est une institution muséale de la Ville de Namur depuis 1935. Ce blog n'émane pas du musée ou de la Ville de Namur. OFFICIAL WEBSITE / SITE OFFICIEL : https://www.namur.be/fr/loisirs/culture/musees/les-bateliers/musee-des-arts-decoratifs/histoire
samedi 4 avril 2015
Le décor intérieur et le jardin
Le Musée des arts décoratifs présente un large éventail de techniques de décoration propres au XVIIIe siècle. La surface murale est ornée de boiseries rehaussées de couleurs. Ces lambris encadrent d’idylliques paysages champêtres et boisés, des vues marines, des toiles peintes de fleurs luxuriantes ou d’oiseaux paradisiaques, des tissus de soie brodés de motifs orientaux et des panneaux de rares cuirs gaufrés et dorés.
Les dessus de portes et les trumeaux de cheminées sont agrémentés de peintures représentant des scènes galantes à la manière de Jean-Antoine Watteau, des saynètes mythologiques ou encore de généreux bouquets de fleurs. Les cheminées en marbre du pays sont sculptées de motifs de coquilles et de rocailles. Un cabinet chinois, à l’étage, reflète le goût typique de ce siècle pour la connaissance et le dépaysement tandis qu’une admirable cuisine d’époque est tapissée de carreaux de faïences à la manière de Delft.
Enfin, de magnifiques stucs Rococo ornent les cimaises du vestibule et le dôme de l’étage, à l’intérieur duquel masques, fleurs et rocailles s’enchevêtrent gracieusement et font de ce décor l’un des plus aboutis et des plus beaux de Belgique.
Le jardin
Si la nature est partout présente à l’intérieur de l’édifice, en tant qu’inspiratrice de l’art du XVIIIe siècle, elle trouve toute sa poésie dans le jardin ceint de tilleuls palissés. Quatre parterres d’élégantes broderies de buis entourent une pièce d’eau et créent une perspective symétrique, renforcée par le pavillon élevé au fond du parc, rappelant les principes du jardin à la française chers à André Le Nôtre. Au sein de cette régularité pointe une touche de Romantisme à l’anglaise, grâce à un tulipier de Virginie centenaire dont le feuillage fait vibrer la lumière, insufflant ainsi la vie aux puttis (angelots) qui garnissent le muret séparant le jardin de la cour d’honneur.
Au fil des saisons, quelques touches colorées de vivaces et de roses odorantes rehaussent le jardin de blanc, de rose, d’orange et de rouge profond. Le jardin sera prochainement restauré sur base de sa description d'origine (brique pilée entre les buis notamment) et un éclairage soigné le mettra en valeur.
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